La raison de ta colère n’est souvent pas liée à ceux sur qui tu la déverses. Fais attention à ça.
Quand je suis plongé dans mon travail, j’apprécie peu d’être interrompu ou déconcentré. C’est curieux comme c’est souvent à ces moments-là que vous avez besoin de quelque chose, ce qui a tendance à me contrarier et à me faire réagir vivement. Pas cool comme relation avec son père, non ?
En revanche, à chaque fois que j’ai cédé à la colère envers vous, je me suis senti mal juste après. Je me suis souvent culpabilisé en réalisant que ma réaction était souvent exagérée par rapport à votre demande qui tombait simplement au mauvais moment.
Je voulais comprendre ce qui déclenchait ces réactions disproportionnées de ma part. Je me sentais comme si je me défoulais injustement sur vous. Cette réalisation me rendait vraiment malheureux. Je n’aimais pas ce côté de moi-même, et je me demandais d’où cela pouvait bien venir.
Ma prise de conscience de cette situation et mon désir de faire mieux les prochaines fois m’ont poussé à analyser régulièrement les raisons de mes réactions. Je préfère traiter la source du problème plutôt que de simplement gérer les conséquences.
Eureka !
Lorsque nous sommes confrontés à des situations hors de notre contrôle, ou à des personnes avec lesquelles nous devons être politiquement corrects, comme certains de nos clients ou collègues de travail, il est souvent difficile de leur exprimer directement nos sentiments du moment. On a tendance à chercher des boucs émissaires, des personnes plus vulnérables que nous sur qui déverser nos émotions et frustrations refoulées.
Nous sommes tous le bouc émissaire de quelqu’un et c’est injuste.
Heureusement, aujourd’hui, nous avons trouvé le moyen pour passer à travers ce genre de situation. Lorsque vous venez me voir et que mon esprit est occupé ailleurs, mon réflexe est de vous dire que ce n’est pas le moment et de revenir plus tard.
C’est aussi simple que ça.
Ce conseil vous parle ? N’hésitez pas à partager votre histoire dans les commentaires.
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